Quand je vois les cours dégringoler en ce moment, j’ai toujours une pensée pour deux suspects : Donald Trump ou la Fed.
Et ces derniers temps, ça ne rate pas.
Dans 8 cas sur 10, l’un des deux y est pour quelque chose.
La Fed cette fois-ci
Comme prévu, le FOMC a décidé d’une nouvelle baisse de taux pour la Banque Centrale Américaine (Fed), passant de 4,25% à 4%.
Mais Jérôme Powell (le président) ne s'est pas arrêté à cette annonce...

Il a précisé que cette baisse pourrait être la dernière de l’année (initialement, ils prévoyaient encore des ajustements jusqu'en décembre).
Aujourd’hui, la Fed cherche un équilibre entre une inflation encore trop élevée et un marché du travail qui commence à ralentir.
Le problème, c'est que les outils dont elle dispose vont dans des sens opposés : baisser les taux soutient l’emploi, alors qu’augmenter les taux aide à freiner l’inflation.
Hasard ou pas, la décision de la Fed arrive dans un contexte où plusieurs grandes entreprises américaines, dont Amazon, viennent d’annoncer des milliers de suppressions de postes.
Ce qui nous amène au sujet suivant.
Polymarket
Depuis quelques temps, je vois le terme Polymarket revenir sur les forums de finance et sur X, sans vraiment savoir ce que c’est.
Après 3 semaines de procrastination, j’ai décidé que c’en était assez et qu’il était temps d’attiser ma curiosité.
Il s’avère que Polymarket est une plateforme de pari avec un concept plutôt intéressant : les utilisateurs misent sur la probabilité que certains événements (politiques, économiques, sociaux) se produisent.
Je ne suis pas là pour en faire la promotion, mais ce que je trouve intéressant, c’est que les cotes reflètent souvent le sentiment du marché.
Par exemple, il est possible de parier sur le nombre de points de base (bps) que la Fed pourrait encore baisser en décembre.

Je ne sais pas depuis quand ce pari est en ligne, mais avec les annonces récentes, il est probable qu’aucune baisse supplémentaire ne soit prévue.
Bref, tout ça pour dire que c’est une plateforme que je compte suivre, non pas pour parier, mais pour observer les tendances.
Je ne prendrai pas les pourcentages comme vérité absolue, mais ils peuvent servir d’indicateur en plus pour affiner une analyse macro.
Et parfois, ce genre de site montre aussi à quel point un marché entier peut se tromper.
J’imagine bien un Polymarket à l’époque de Michael Burry (The Big Short), celui qui avait anticipé la crise de 2008.
D’ailleurs, inutile de préciser que le site est interdit en France.
Avertissement : il ne s’agit pas de conseils en investissement

